Prédation Des questions sur l’ADN des loups
Les loups présents en France sont-ils des hybrides ? La question est abondamment débattue dans les campagnes ces derniers mois. Pour clarifier la situation, les maires de l’Usapr (1), une parlementaire de l’Isère (Marie-Noëlle Battistel) et les responsables professionnels (2) demandent à Stéphane Travert et Nicolas Hulot de publier les résultats des analyses génétiques en cours.
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À la veille des quatrièmes rencontres du Glandon (3), les maires de l’Usapr, la FNO, la Confédération paysanne, le Modef et Marie-Noëlle Battistel, une parlementaire de l’Isère, ont adressé un courrier aux ministres de l’Agriculture et de la Transition écologique et solidaire. Ils les prient de bien vouloir « publier dès que possible, les résultats des analyses génétiques des loups en cours ».
Des éléments indispensables aux débats en cours
Ils estiment que « ces éléments deviennent indispensables pour avancer dans les débats en cours, tant sur l’étude du comportement du prédateur que sur la lecture qu’il convient de faire du cadre juridique européen ».
Les « hybrides » ne sont toutefois pas au programme des rencontres qui se dérouleront ce week-end au Glandon. L’intitulé du débat est « Loup et pastoralisme, au-delà des frontières… Pour un nouveau statut du prédateur ». Des intervenants de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche devraient apporter leurs témoignages sur la situation de la prédation dans leur pays.
M.-F. Malterre(1) Union pour la sauvegarde des activités pastorales et rurales.
(2) FNO, Confédération paysanne, et Modef
(3) Les rencontres sont organisées par l’Usapr. Les débats du 19 août au sommet du col du Glandon sont ouverts à tous.
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